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Cosm'ethique !

24 mars 2023

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 Le présent blog http://cosmethic.canalblog.com/ est édité par Cara SUSINI, actuellement étudiante en BTS GPN au Lycée Agricole de Valabre situé en France. C’est un blog créé dans le cadre scolaire avec le module Expression, Communication, Documentation sous la thématique “Consommer autrement ?”.

 

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23 mars 2023

Bibliographie

 

 

I. Comment rendre les cosmétiques plus écologiques

 

La cosmétique BIO

 

 

Cosmétique maison, la beauté à portée de main

 

 

 

 

Slow cosmétique, un avenir prometteur

 

 

 

Recette du savon au lait de chèvre 

 

 

 

 II. Les composés cosmétiques néfastes et leurs alternatives

 

Les colorants présents dans les cosmétiques, bons ou mauvais ? 

 

 

 

Les bons et les mauvais solvants substances néfastes

 

 

Les conservateurs : pour quoi faire ?

 

 

 

Quels sont les risques des cosmétiques sur la santé ?

 

 

 

III. Le développement de la cosmétique dans le monde

 

Le circuit court, que choisir ?

 

 

 

Le commerce équitable, trop peu connu ?

 

 

 

22 mars 2023

Conclusion

En réponse à la problématique “ Comment la cosmétique est-elle impactée par la surconsommation ? ” nous avons pu voir parmi les différents articles que certains préfèrent privilégier la quantité (cosmétique conventionnelle) avec des produits moins bons mais moins coûteux alors que d’autres s’efforcent  à avoir la meilleure qualité possible (BIO par exemple). 

L’industrie cosmétique est florissante, avec des ventes de plusieurs centaines de milliards d'euros.
On évoque le chiffre de 3 500 euros de vente de produits de beauté et de cosmétiques dans le monde par seconde. En effet, les consommateurs aiment se pomponner et achètent différentes crèmes, gels, parfums…pour se mettre en valeur. Pourtant, l’achat de ces cosmétiques a de nombreuses répercussions sur la santé et l’environnement.

 

Du côté de la santé, il existe de nombreux composants néfastes, tels que : les conservateurs, les solvants, les perturbateurs endocriniens… qui peuvent entraîner des réactions cutanées, des allergies, une infertilité (notamment chez la gente masculine) voir mener au cancer si ces composants sont surdosés. Il est donc préférable d’utiliser des composants BIO moins dangereux pour la santé.

 

L'environnement est également impacté par l'industrie cosmétique, notamment à travers l'empreinte carbone émise par les produits et leur empreinte eau, les cosmétiques étant majoritairement constitués d'eau. De plus, les composés volatils comme les solvants polluent l'air quant à d’autres qui polluent les océans comme les crèmes solaires. L’utilisation de microplastiques ou de produits issus de la pétrochimie sont eux aussi fortement déconseillés. 

 

Cependant, ces dernières années, notamment depuis la pandémie de Covid-19, les mentalités ont évolué et les consommateurs souhaitent des cosmétiques plus écologiques et meilleurs pour leur corps.

Par conséquent, l'industrie cosmétique a commencé à innover en développant des cosmétiques plus sains pour battre la concurrence. On peut citer la montée en puissance du BIO, le développement de la Slow Cosmétique ou encore la naissance des circuits court & du commerce équitable.

 

21 mars 2023

Recette du savon au lait de chèvre

(source photo : https://www.paradis-des-savons.com/wp-content/uploads/2017/04/Savon-au-lait-de-chevre.jpg)

 

Si vous aimez fabriquer des choses de vos propres mains, il existe de nombreuses recettes de savon. Comme nous l'avons vu plus haut, il est possible de personnaliser les recettes en fonction de vos envies, de l'utilisation que vous souhaitez en faire, de vos besoins et de votre type de peau. Nous avons souhaité vous partager une recette qui hydrate et adoucit la peau, par saponification à froid.

Attention, l’utilisation de la soude caustique est dangereuse et nécessite certaines précautions. Il vous faudra bien vous protéger avec : des gants spéciaux pour les produits chimiques, un masque respiratoire (les vapeurs de soude sont toxiques), des lunettes de protection, des vêtements adaptés (manches longues et pantalon), un tablier et des chaussures fermées.

Vous pouvez aussi, avoir une bouteille de vinaigre à proximité afin de neutraliser rapidement les brûlures qui peuvent être causées par projections de la soude caustique.

Il est impératif de respecter la recette, qui fait intervenir des produits toxiques dangereux, sous peine de réactions chimiques dangereuses.

 

Cette recette est extraite du site toitsalternatifs.fr, que je vous recommande.

 

Les ustensiles 

Attention : Ne pas utilisez d’aluminium pour les ustensiles car la soude caustique attaque l’aluminium !

  • Une balance pour peser la soude (précision à 0,01 g près)

  • Un grand bol résistant à la chaleur (en inox ou en verre)

  • Une spatule (en bois, inox ou silicone) 

  • Une casserole 

  • Un grand récipient en verre 

  • Un thermomètre

  • Un mixeur plongeur 

  • Des moules à savon en silicone

  • Du papier pH (pour tester le savon une fois terminée)

 

Les ingrédients 

  • 340 g d’huile de coco

  • 425 g d’huile d’olive

  • 369 g d’huile de pépin de raisin

  • 369 g de lait de chèvre

  • 170 g de soude caustique

  • 28 g d’huile essentielle de lavande

 

La préparation 

Attention : le lait de chèvre doit être congelé un jour avant la fabrication du savon !

  1. Mettez le lait congelé écrasé en petit morceaux dans un saladier et placez le saladier dans un plus gros récipient dans lequel vous mettez de l’eau et des glaçons pour garder au frais l’extérieur du saladier (vous pouvez aussi mettre le saladier dans l’évier à moitié plein d’eau froide et de glaçons).

 

  1. Ajoutez doucement la soude caustique en mélangeant au lait. Si la glace à l’extérieur du saladier fond, mettez en de nouveau car la préparation doit rester froide. Le lait va probablement changer de couleur mais attention à ce qu’il ne devienne pas marron.

 

  1. Quand le mélange est prêt, préparez les huiles en vous assurant que le saladier de soude est toujours entouré de glaçons. 

 

  1. Versez ensuite le mélange lait/soude dans les huiles en mélangeant vigoureusement avec une spatule. Puis mélangez avec un mixeur. 

 

  1. Mixez jusqu’à l’apparition d’une « trace ». La trace est un moment très important car cela indique que le savon commence à se solidifier. Lorsqu’on fait couler un peu de pâte, cela laisse une trace dans le saladier : la préparation n’est plus aussi liquide qu’avant et semble s’épaissir. Il ne faut pas arrêter de mélanger tant que cette « trace » n’est pas encore visible. Cela peut prendre quelques minutes.

 

  1. Puis mettez le mélange dans des moules. Attendre 24 à 48h avant de démouler vos savons avec des gants. 

 

  1. Laissez sécher 4 à 6 semaines* à température ambiante. Puis, vérifier la validité du pH (entre 8,5 et 10).

  

*Important : une fois votre savon fait, il faudra le laisser reposer 4 semaines au minimum dans un endroit aéré, tempéré et à l’abri du soleil pour que la saponification soit totalement terminée. Le pH va alors baisser et doit se situer entre 8,5 et 10 (plus la valeur est haute, plus le savon va assécher la peau). Ce temps de séchage est appelé « la cure ».

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

Sources : 



21 mars 2023

Quels sont les risques des cosmétiques sur la santé ?

(source photo : https://www.trendylab.fr/wp-content/uploads/2018/03/le-danger-des-produits-cosmetiques.jpg)

 

Les consommateurs se soucient de plus en plus des composants des produits qu’ils ingèrent directement (la nourriture, les médicaments…) et indirectement (les cosmétiques : crèmes, shampoings…) quotidiennement. Et pour cause, nos cosmétiques ne sont pas aussi inoffensifs qu'ils n'y paraissent ! Ils peuvent nous exposer à des substances chimiques néfastes pour notre santé et notre environnement. Il n’est pas facile de s’y retrouver parmi l’offre considérable pour choisir des cosmétiques sains. Alors, quels sont réellement les risques des cosmétiques que nous utilisons au quotidien ? 

 

Les effets des cosmétiques sur la santé humaine

De nombreux composés présents dans les cosmétiques sont risqués, même si l'on n’en connaît certains, il en existe bien plus que l’on pense. 

Les cosmétiques peuvent contenir des perturbateurs endocriniens, ces substances utilisées dans les cosmétiques à des fins d’émulsifiants, conservateurs, etc. qui peuvent avoir un impact direct sur notre santé. L'exposition aux perturbateurs endocriniens, même à de très faibles doses, peut perturber le système hormonal, entraînant des effets sur le système reproducteur et nerveux. À long terme, cela peut même avoir de graves répercussions sur la santé pouvant aller jusqu’au cancer. 

Certains colorants, posent également problème, mais ils sont fortement réglementés et les plus dangereux ont été retirés du marché. Quant aux parfums, sulfates et silicones, ils sont, eux, des composants allergisants et/ou irritants pouvant provoquer des réactions surtout sur les peaux sensibles. 

On utilise rarement qu’un seul cosmétique. Statistiquement, augmenter le nombre de produits utilisés augmente notre exposition aux toxines qu'ils contiennent. Le mélange de toutes les substances cumulées dans ces produits peut avoir un effet néfaste sur la santé. Les perturbateurs endocriniens, par exemple, peuvent être encore plus nocifs lorsqu'ils sont mélangés. C’est l’effet “cocktail”. Il faut donc minimiser un maximum l’utilisation des cosmétiques conventionnels au profit de produits plus naturels surtout chez les jeunes enfants et les femmes enceintes ou les risques peuvent être multipliés.

 

Les produits cosmétiques : un danger pour les écosystèmes

Les cosmétiques représentent une menace non seulement pour notre santé, mais aussi pour l'environnement. En plus de polluer l’air avec les composés organiques volatils contenus dans ces produits, ils peuvent polluer l’eau et les sols. La crème solaire qui permet de se protéger contre les rayons du soleil contient de nombreuses substances toxiques. Se baigner avec de la crème solaire libère ces substances dans l'eau, perturbant la vie aquatique et l'ensemble de l'écosystème marin.

De plus, la plupart des produits que nous utilisons, nous les enlevons, ils finissent donc dans l’eau ! 

Ce sont des substances nocives, souvent non-biodégradables, qui se répandent dans les océans et endommageant les milieux aquatiques et perturbant les écosystèmes.

Par ailleurs, une grande quantité de déchets d'emballage de ces produits se répand sous forme de microplastiques et de déchets qui polluent les fleuves et les mers et détruisent la vie aquatique et l'environnement.

 

L’exemple du Méthylisothiazolinone

En effet, on retrouve souvent dans les produits à base d’eau comme les crèmes, les shampoings, et les lingettes nettoyantes, une substance allergène : le Méthylisothiazolinone (MIT) qui est un conservateur connu pour être allergénique (il peut provoquer de l’eczéma 24 à 48h après avoir été en contact avec la peau). De plus, ce composant est volatil et peut pénétrer dans l’organisme par voie aérienne et provoquer des problèmes respiratoires comme l’asthme. 

Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres...  

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

 

Sources : 

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21 mars 2023

Le commerce équitable, trop peu connu ?

Ces dernières années, le commerce équitable est devenu de plus en plus populaire dans les foyers du monde entier. Ainsi, nous trouvons de nouveaux produits issus du commerce équitable : pâte à tartiner, céréales, chocolat…il est aussi présent depuis peu chez les cosmétiques. On peut retrouver ces produits aussi bien dans les magasins spécialisés que dans les grandes surfaces. 

 

(source photo : https://lakaznaturelle.com/wp-content/uploads/2020/05/cooperative-karite-mali.jpg)

 

Le commerce équitable, à quoi ça sert ?

Le commerce équitable, selon la définition internationale retenue depuis 2001 est un « partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial ». Il s'agit d'une alternative au commerce conventionnel visant spécifiquement à permettre aux petits producteurs et aux travailleurs de l'hémisphère sud de vivre dignement, avec une juste rémunération. Les acheteurs/entreprises s’engagent à payer un prix juste aux producteurs qui ne sera donc pas inférieur aux coûts de production, à garantir une relation commerciale qui s’inscrit dans la durée ainsi que des conditions de paiement viables et enfin, à financer des projets de développement local pour participer à la protection de la planète et des humains. En contrepartie, ces producteurs assurent de meilleures conditions de travail à leurs travailleurs (bannir le travail infantile, horaires convenables…) et luttent contre toute discrimination. De plus, ils font usage des techniques de production durable pour protéger l’environnement (proscription de l’utilisation d’OGM…).

 

La démocratisation du commerce équitable

Année après année, le commerce équitable prend de l’ampleur en France. Selon Commerce équitable France, en 2018, le secteur a enregistré une croissance de 22 % atteignant 1,276 milliard d’euros de chiffres d’affaires. Le commerce équitable existe depuis bien longtemps déjà, mais est en plein essor ces dernières années, notamment avec l'arrivée de labels nationaux destinés à garantir une meilleure rémunération aux agriculteurs et producteurs français. Si la majorité des produits certifiés sont des produits alimentaires, le commerce équitable se développe aussi en cosmétique. Moins connues, que les filières bio, les filières d’ingrédients équitables ont pourtant du potentiel de développement en cosmétique. 

 

Farfalla, un exemple de choix

Depuis plus de 20 ans, la marque de cosmétiques suisse-allemande Farfalla développe le commerce équitable en respectant les hommes et les femmes qui produisent des plantes et des fleurs pour l'élaboration de cosmétiques 100% naturels. De cette façon, les producteurs et les coopératives reçoivent des salaires équitables et Farfalla soutient des projets de commerce équitable en voie de développement en les soutenant financièrement. Toutes ces cosmétiques sont fabriqués avec de l'eau pure des Alpes Suisses. Les fleurs, les fruits et les plantes sont cueillis à la main pour créer des cosmétiques à forte concentration d'ingrédients actifs pour une efficacité maximale. La marque garantit des cosmétiques sans vaseline, vaseline, ni paraffine, ni glycérine, ni huile synthétique, ni dérivés issus de la pétrochimie afin que notre peau puisse respirer. De plus, elle ne comporte aucune matière synthétique (PEG, phénoxyéthanol, BHA, phtalate, colorant…), ni aucun parfum de synthèse, ni conservateur du type paraben. Les cosmétiques Farfalla sont fabriqués avec des conservateurs purement naturels. Ces cosmétiques Farfalla ne sont pas non plus testés sur les animaux !  

L'essor du commerce équitable en France et dans le monde a conduit de nombreuses marques à fabriquer un maximum de produits les plus équitables possible. Sachez que le label n’existe pas seulement dans l’alimentaire et les cosmétiques ; on le trouve aussi pour les écoles, les territoires… Une très belle dynamique à encourager ! Et vous, connaissez-vous d’autres produits étonnants qui s'inscrivent dans une démarche équitable ?

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

 

Sources : 

- https://www.ethicvie.com/blog/produits-du-commerce-equitable/

- https://lakaznaturelle.com/commerce-equitable-cosmetique/

- https://www.encyclo-ecolo.com/Commerce_%C3%A9quitable

- https://www.herboristerie-moderne.fr/marques/farfalla/

 

20 mars 2023

Les conservateurs : pour quoi faire ?

(source photo : https://media.cosmebio.org/filer_public_thumbnails/filer_public/9e/94/9e94a58e-aa8a-481a-8026-df07f26ed197/istock-690787180.jpg__1140x1140_q85_subject_location-1583%2C952_subsampling-2.jpg)

 

L’une des étapes les plus importantes de la fabrication d’un produit cosmétique est sa conservation. Un cosmétique ne peut pas se protéger seul du vieillissement et se détériore. Autrement dit : il perd en sensorialité et en efficacité, l’odeur peut tourner, la texture et la couleur changer… Cette dégradation naturelle du produit est parfois dangereuse (altération du produit qui peut mener à des allergies et des réactions cutanées). Nous allons voir ici, ce qu’est un conservateur, à quoi il sert, etc.

 

Pourquoi utiliser des conservateurs en cosmétique ?

Les conservateurs sont des substances bactéricides d'origine naturelle ou synthétique qui permettent à un produit de soin de se conserver longtemps sans être oxydés ni altérés par les bactéries. En effet, l'utilisation de conservateurs en cosmétique est essentielle pour empêcher l’altération et la contamination causée par les microorganismes (tels que les bactéries et les champignons) lors de la fabrication, le transport, le stockage ou l’usage par les consommateurs. Ils sont essentiels, notamment pour les formules contenant de l’eau. En effet, la présence d’eau dans une formule crée un environnement favorable au développement des micro-organismes. C’est pourquoi les conservateurs sont présents dans les cosmétiques qui contiennent un fort pourcentage d’eau. Ils sont également recommandés dans les produits qui sont au contact fréquent d’eau (shampoings solides, gommages...).

 

Les conservateurs antioxydants vs antibactériens

Les antioxydants empêchent l'oxydation ou les réactions provoquées par l'oxygène (lors de l'ouverture du produit) ou les radicaux libres. Par exemple, la vitamine E est un antioxydant bien connu. Les antibactériens, eux, attaquent les micro-organismes qui peuvent venir d’une contamination au cours de la production. Ils peuvent être synthétiques ou naturels. Ces conservateurs ne respectent pas toujours la flore bactérienne, notamment celle des peaux sensibles, et tous ne se valent pas. Certains perturbent le pH et le microbiome de la peau et par conséquent notre organisme. 

 

Les conservateurs synthétiques

L'utilisation de conservateurs de synthèse nous permet de mieux comprendre la toxicité des ingrédients. On en a beaucoup parlé ces derniers temps après que des études aient établi leur potentiel cancérigène et leur rôle de perturbateurs endocriniens. Malheureusement, on en trouve encore beaucoup trop : parabens, phénoxyéthanol, triclosan… Abordables, ils sont par conséquent très appréciés de l'industrie cosmétique. En revanche, notre épiderme, notre santé et l’environnement les aiment beaucoup moins.

 

Les conservateurs naturels

Enfin, il existe des conservateurs naturels. Certains se retrouvent dans les produits cosmétiques du commerce, comme l'alcool naturel, issu de la fermentation de fruits ou de céréales qui, bien que naturel, peut s'avérer asséchant voir irritant pour la peau. Il est donc conseillé de choisir les produits les plus naturels, même si ces derniers peuvent aussi entraîner des allergies ou des réactions cutanées.

 

(source photo : https://cdn.shopify.com/s/files/1/0426/7478/2362/t/18/assets/5c9a67de91cf--Kreme-blog-images-1536x864-de8426_1000x1000.jpeg?v=1650358647)

 

Pour résumer, aucun conservateur n’assure une parfaite protection pour la peau et l’organisme. Pour se prémunir de tous risques, plusieurs choix sont donc possibles : prendre connaissance de la liste des ingrédients des produits conventionnels afin d’éviter les conservateurs trop contestés, préférer les cosmétiques BIO dont les conservateurs sont généralement plus fiables, ou fabriquez simplement les vôtres !  

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

Sources : 

 

 

19 mars 2023

Les bons et les mauvais solvants

Les produits d'hygiène et de beauté sont conçus pour prendre soin de notre peau, mais ils regorgent d’ ingrédients cosmétiques nocifs : un quart d'entre eux contiennent des substances néfastes déjà interdites dans l'Union européenne, selon un rapport de l’Agence européenne des produits chimiques publié en février 2018. Nous passons ici en revue les bons et les mauvais solvants. 

 

(source photo : https://lessentiel.macif.fr/sites/default/files/styles/image_intro_article/public/2019-02/cosmetiques-responsables.webp?itok=Rmeb_GiV)

 

L'industrie cosmétique utilise de grandes quantités de solvants. Ils ont la capacité de dissoudre ou de disperser d'autres substances chimiques, ils sont donc utilisés dans les procédés de séparation, où les solvants extraient un produit d'un mélange, ou pour réduire la viscosité dans certains procédés de fabrication. Les solvants sont présents dans les cosmétiques, les détergents et les produits pharmaceutiques…

 

Les solvants conventionnels

De nombreux solvants sont utilisés dans l’industrie : les hydrocarbures, les esters, les alcools, les cétones, etc. Ils sont d'origine synthétique, et pour la plupart dérivés du pétrole. Ce sont généralement des produits très demandés, disponibles et peu coûteux par rapport aux autres matières premières utilisées. Ils sont très solvables et s’évaporent rapidement. Pourquoi devons-nous les remplacer ? Bon nombre de ces solvants organiques conventionnels sont des substances inflammables nocives pour l'environnement et la santé humaine. Ils doivent être conformes à de nombreuses réglementations qui ont restreint ou empêché leur utilisation ; par exemple, classer certains comme cancérigènes ou toxiques pour la reproduction. C’est pour cette raison que l’industrie chimique recherche de plus en plus des solvants alternatifs offrant une plus grande protection aux personnes et à l’environnement, et moins dangereux pour un usage plus sûr et pour éviter les restrictions imposées.

 

Solvants écologiques

Parmi les solvants alternatifs, on trouve les solvants écologiques ou verts. Il s’agit de dérivés du pétrole brut ou de produits synthétiques qui sont moins inflammables et moins agressifs. Ce sont des composés qui sont moins toxiques et qui laissent moins de résidus que les composés actuellement utilisés. Par conséquent, ce sont des produits à faible risque pour la santé humaine. Les solvants écologiques comprennent, entre autres, les esters dibasiques et le carbonate de propylène.

 

Solvants renouvelables

Ce sont des solvants, par exemple, dérivés de la glycérine. Ils sont donc inoffensifs pour la santé humaine et l’environnement. Ils sont non mutagènes, non toxiques pour la reproduction et ne provoquent pas d’irritation cutanée. En raison des tendances actuelles du marché qui sont de plus en plus orientées vers la durabilité et la protection de la planète et de ses habitants, ces produits suscitent un intérêt croissant de la part des consommateurs. 

 

Mélanges de solvants comme alternative

Trouver des solvants alternatifs n'est pas toujours facile. Il y a des substances qui ne peuvent être directement remplacées par d'autres. Plusieurs solvants peuvent alors être mélangés, chacun offrant une des propriétés du solvant d'origine. Cependant, cela est compliqué à cause de la dangerosité des produits manipulés et le temps nécessaire. Ainsi, les entreprises ont tendance à acheter ces mélanges dans le commerce pour éviter les manipulations et optimiser les coûts.  

 

Ces ingrédients se retrouvent principalement dans les crèmes et les cosmétiques conventionnels. Pour éliminer ces ingrédients de votre routine beauté, nous vous conseillons de privilégier des produits naturels et bio où ces ingrédients sont interdits. 

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

Sources : 

 

19 mars 2023

Slow cosmétique, un avenir prometteur

85% des Françaises estiment que la Slow Cosmétique est l'avenir de la beauté

(source photo : https://www.beaute-test.com/img/BTMag/slow-cosmetique-sondage.jpg)

 

De plus en plus de consommateurs sont sensibilisés aux impacts de notre consommation sur notre santé et sur l’état de la planète. La cosmétique ne fait pas exception à la règle. La consommation actuelle est énorme : chaque minute, en France, il se vend en moyenne 360 gels douche, 650 shampooings  et après-shampooings, 120 produits de maquillage…Leur fabrication et leur utilisation entraîne de multiples pollutions en raison d’ingrédients non biodégradables et de leurs emballages en fin de vie. Le choix de produits cosmétiques “Slow” est donc primordial ! 

 

La Slow Cosmétique, un mouvement grandissant !

Le mouvement Slow Cosmétique est un mouvement qui promeut une cosmétique plus saine et écologique. C’est à la fois une association, des livres, une mention et même une boutique en ligne !

Cette démarche a été initiée par Julien Kaibeck, ex-chroniqueur et journaliste à la radio belge et passionné de cosmétique. A la suite de la sortie de son livre « Adoptez la Slow Cosmétique » en 2012 et de son succès, sont nés une association ; l'Association et le label Slow Cosmétique. 

Depuis 2013, soit un an après le lancement du mouvement, le label, une petite tortue entourée d’une couronne, garantit ainsi une formule écologique, une composition "clean" (pas de perturbateurs endocriniens ni de substances suspectes) et bienveillante pour la peau.

(source photo : https://apofrance.com/modules/ph_simpleblog/featured/15.jpg)

 

Quels critères sont exigés pour ce label ?

Le jury, qui se réunit trois fois par an pour déterminer quels produits auront le droit au label, privilégie, bien sûr, les formules écologiques sans ingrédients polémiques (perturbateurs endocriniens, irritants, chimie de synthèse…) et des emballages zéro déchet ou recyclables en verre ou plastique écologique. Pour mettre un terme aux microplastiques retrouvés dans les océans à cause des cosmétiques. La cosmétique doit être intelligente, c’est-à-dire que les produits répondent aux besoins de la peau sans rajouter des produits qui n’ont pas d’utilité ! Mais l'on ne s'intéresse pas uniquement à la formule ! Le marketing doit être, lui aussi, "raisonnable". Nous refusons la mise en avant d'études cliniques et les messages anxiogènes du type "comble la ride en une nuit". La slow cosmétique nous invite à faire la paix avec notre peau : un soin ne doit pas chercher à minimiser les signes du temps, plutôt à les accompagner. En parallèle, nous favorisons les TPE et PME, à taille humaine et souvent artisanales ou familiales, qui privilégient des circuits de production courts et vertueux. 

Enfin, les produits labellisés Slow Cosmétique se veulent raisonnables. Pas de promesses irréalistes ni de greenwashing. Ethique et prix juste sont les maîtres mots.

 

Des marques engagées

Cette mention ne remplace pas les labels bio mais c'est un moyen supplémentaire de guider les consommateurs vers une beauté toujours plus raisonnable. La slow cosmétique s'installe progressivement, puisque 85 % des Françaises estiment déjà qu'elle est l'avenir de la beauté selon un sondage Harris Interactive. En effet, aujourd'hui, près de 220 marques dans 10 pays différents sont labellisées dans le monde, dont 171 certifiées bio. Parmi les marques labellisées Slow Cosmétique on retrouve : Boho Cosmetics, Laboratoire Indemne, la savonnerie Louise Emoi, Druydès, les tendances d'Emma... Ce type de label met avant tout l'accent sur les huiles végétales pour prendre soin de la peau, mais aussi sur les shampoings solides ou les savons qui permettent de remplacer 1,5 flacon de gel douche et de réduire largement l'impact écologique. 

Pour aider le consommateur, toutes les marques labellisées sont en vente sur le site Slow Cosmétique. Dessus, vous pouvez également trouver des idées de DIY pour apprendre à faire vous-mêmes vos cosmétiques, et donc faire partie prenante de ce mouvement qui ne cesse de grandir. 

 

C’est pour toutes ces actions que le mouvement Slow Cosmétique répond à une attente grandissante des consommateurs, avec des valeurs justes et un discours authentique.

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

Sources : 

 

12 mars 2023

Les colorants présents dans les cosmétiques, bons ou mauvais ?

Votre rouge à lèvres préféré teinte carmin ou votre fard à paupière rose pailleté doivent leurs coloris à des pigments, des substances colorantes qui peuvent être naturelles ou bien synthétiques qui sont broyés pour obtenir une poudre. Quelles sont les différences entre ces deux sortes de pigments ? Leur utilisation en cosmétique présente-t-elle des dangers pour la santé ? C’est ce que nous allons voir.

 

(source photo : https://www.terre-de-bougies.com/img/cms/apprendre/personnalisation/colorant-bougie.jpg)

 

Dans le domaine des cosmétiques, on parle davantage de pigments que de colorants ! Alors que les colorants sont solubles dans l’eau, les pigments ont plutôt la faculté de donner aux produits de la couvrance. On comprend donc que ce sont des ingrédients importants dans le maquillage ! 

 

Pigments synthétiques

Exemple d'une molécule d'azobenzène, plus petit colorant azoïque

(source photo : https://global-uploads.webflow.com/5fec4315ab0dffae995df28e/6241d8b4d6e17bad58e99dab_colorant-synthetique.jpg)

 

Au cours du XIXème siècle, on a cherché à développer industriellement des pigments dont les coloris seraient identiques à ceux des pigments naturels, mais plus faciles à produire et moins coûteux. C’est ainsi que sont nés les pigments issus de la chimie minérale et ceux issus de la chimie organique. Nombre d’entre eux sont issus de la pétrochimie. Ils sont signalés dans les listes INCI des produits constituant les cosmétiques par les lettres "CI" suivies de 5 chiffres.

Des études ont mis en évidence le potentiel allergène et cancérigène dû notamment aux colorants azoïques (qui libèrent des composés cancérigènes) de ces produits. De plus, certains d'entre eux contiennent des traces de métaux lourds ou d'aluminium, des substances aux effets toxiques sur le cerveau. Toutes ces substances sont un danger pour la santé, d’autant plus que nous appliquons notre maquillage sur des parties sensibles comme les yeux ou la bouche !

Ensuite, comme tout produit artificiel, les pigments chimiques posent un problème écologique. Une fois éliminé, le produit de synthèse finit sa course dans l’océan ou dans les sols. Par exemple, le colorant CI 26100 (colorant rouge) peut libérer une substance chimique reconnue comme cancérigène et toxique pour les organismes aquatiques ! 

C’est pourquoi dans certains pays de nombreux pigments synthétiques ont été interdits. La controverse et le flou scientifique entourent encore ces substances potentiellement dangereuses.

 

Pigments naturels

Exemples de colorants naturels avec leur provenance, minéral, végétal, animal

(source photo : https://global-uploads.webflow.com/5fec4315ab0dffae995df28e/6241d8abcf363e6a7a2a8f43_colorants-naturels.jpg)

 

A l’époque, les couleurs utilisées par l’Homme étaient issues d’éléments naturels bien qu’elles soient rares dans la nature ! Elles étaient soit extraites de végétaux (comme les plantes telle que le safran), de minéraux (comme les roches ou les pierres, telle que l’ocre ou l’oxyde de fer) ou d’animaux (comme la cochenille ou la sépia, extraite de la seiche). ‍

Heureusement, il est aujourd’hui encore possible de se passer des colorants synthétiques, en optant pour des solutions naturelles ! Par exemple, pour obtenir une couleur rouge, on écrase un insecte (la cochenille) qui, une fois broyé, produit la couleur. Il s’agit d’un des colorants les plus utilisés (on le retrouve dans l'industrie agro-alimentaire avec les yaourts, les sodas, la charcuterie…). Sur les emballages, ce colorant porte le nom E120. Ils sont facilement repérables grâce à la liste INCI.

Ainsi, leurs différentes teintes et la subtilité des nuances possibles offrent un large choix de couleurs pour sublimer le visage, les ongles… Mais ils sont également présents dans les produits de soin pour donner une coloration spécifique à la matière ou la blanchir (crème hydratante bio, masque visage bio, dentifrice…).

 

Quels sont les colorants à privilégier dans les cosmétiques ?

Il faut opter pour la cosmétique bio qui exclut les produits chimiques et notamment les colorants azoïques. Un produit bio, possède une composition 100% naturelle. Sinon, on peut aussi fabriquer ses cosmétiques soi-même ! ‍


Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

Sources : 

 

11 mars 2023

Le circuit court, que choisir ?

(source photo : https://www.lagazettedescommunes.com/wp-content/uploads/2020/12/circuits-courts-380x253.jpg)

 

Le secteur des cosmétiques s’est beaucoup développé ces dernières années avec une explosion pour le bio et le naturel. Dans ce contexte, de jeunes marques tentent d’innover et se mettent à pratiquer le circuit court.

 

Il faut soutenir les petits producteurs !

Certaines marques proposent des cosmétiques issus d'ingrédients 100 % français. 

Les entreprises qui pratiquent le circuit court innovent en cherchant des ingrédients présents dans leur pays pour fabriquer leurs cosmétiques. Leur but ? Minimiser leur impact carbone. 

À titre d’exemple, on peut citer Caudalie qui a découvert le resvératrol, un composant du raisin qui est devenu un classique de la cosmétique grâce à ses propriétés antioxydantes pour la peau. La marque utilise des vignobles de la région de Bordeaux, mais aussi de Champagne. Cet exemple nous montre parfaitement comment une entreprise peut chercher dans son pays un produit ayant des bienfaits pour la cosmétique ciblé. Ici, on vient de voir l’exemple de la vigne présente dans le sud-ouest de la France. Mais il en existe plein d'autres : la sève du bouleau, la betterave et l’épinard, le pin des Landes, le chanvre, l’algue en Bretagne… 

 

(source photo : https://www.ethicosphere.fr/wp-content/uploads/2019/09/circuit-court-expliquation-e1568718256411.png)

Le circuit court est un système de distribution qui limite les intermédiaires entre producteurs et consommateurs. On parle de circuit court dans le cas de vente directe entre le producteur et le consommateur ou lorsqu’il n’y a qu’un seul intermédiaire entre ces deux derniers.

 

Il faut faire attention à l'impact environnemental

L'importation d'ingrédients du monde entier a un impact significatif sur l'environnement : les transports (paquebot, avion) polluent énormément. 

Les ingrédients parcourent souvent des milliers de kilomètres avant d'arriver en France. Ainsi, les cosmétiques naturelles en circuit court permettent de : 

  • Travailler en direct avec des producteurs français qui pressent les huiles « à la demande », et obtiennent des huiles végétales fraîches, riches en actifs naturels bons pour la peau.

  • Offrir de nouveaux débouchés aux agriculteurs français, en les encourageant à diversifier leurs cultures, et contribuer à la valorisation et à la préservation de la biodiversité française.

  • Enfin, l'impact environnemental de ces produits est aussi mieux maîtrisé, car les distances sont réduites.

 

Quand est-il du prix ?

Cela dépend de nos habitudes…. Si on est habitués à acheter en supermarché des cosmétiques bon marché sans faire attention à la composition, ce n’est pas donné, et si on privilégie au contraire une consommation raisonnée, des produits de qualité et en quantité raisonnable, les prix restent convenables.

Après, c’est sûr qu’une huile, non testée sur les animaux, fabriquée en France avec ce type de produit, ça a un coût !

 

Respectueux pour la peau et meilleur pour l'environnement : il est temps de passer aux cosmétiques en circuit court !

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

Sources : 

7 mars 2023

Cosmétique maison, la beauté à portée de main

(source photo : https://www.lesphytonautes.fr/wp-content/uploads/2021/01/cosmetique-faits-maison-400x267.jpeg)

 

La pandémie Covid-19 a bouleversé notre quotidien, y compris le secteur des cosmétiques. La crise a fait naître chez les consommateurs l'attente de « consommer moins » et de « consommer mieux ». Le « do it yourself » (« faites-le vous-même ») a ainsi pris une place significative, d’après un sondage Toluna de 2020, "33 % des femmes interrogées ont déjà fabriqué leurs propres cosmétiques". Pourquoi les cosmétiques maison suscitent-elles autant d’engouement ? C’est ce que nous allons voir.

 

Les cosmétiques maison, économiques !

La cosmétique maison permet de faire des économies si l’on utilise des ingrédients peu transformés et peu nombreux. Cependant, elle impose quelques dépenses au début, puis permet des économies car on utilise les produits pour plusieurs recettes et plusieurs usages. De plus, vous pouvez préparer la quantité jugée nécessaire sans surdoser. Ce nouveau mode de consommation a aussi l’avantage d’être éthique et responsable. De plus, la production de cosmétiques maison réduit drastiquement la consommation de plastique et d'emballages.

 

Vous pouvez fabriquer des produits entièrement personnalisés

Fabriquer ses cosmétiques peut sembler compliqué, mais avec des cosmétiques faits maison, vous pouvez créer des produits parfaitement adaptés à votre corps. Fini les produits gaspillés parce qu'ils rendent votre peau sèche ou vos cheveux gras, vous pouvez désormais créer des crèmes et des soins sur-mesure. Cependant, si la production de cosmétiques nécessite une hygiène parfaite, il faut également veiller à leur utilisation et à leur conservation. De même, nous pouvons choisir d’incorporer ou non des huiles essentielles, selon notre propre tolérance. Ce choix nous permet de maîtriser la composition de nos produits et d'éviter les ingrédients nocifs, les allergènes et les perturbateurs endocriniens.  

 

Créer ses cosmétiques, une activité amusante ?

Préparer des recettes de soins peut être un véritable moment de détente, loin du stress quotidien. C'est une activité ludique à partager en famille, entre amis et même avec ses enfants. On sort de sa routine et on savoure un moment de complicité avec ses proches. De plus, ça peut être une bonne idée de cadeau très original et peu coûteux !

 

Concocter ses cosmétiques maison est devenu une tendance à laquelle nous succombons de plus en plus. La mode du Do it yourself mêlée à la recherche du naturel est la raison de ce succès. Les huiles essentielles, végétales et autres produits bio sont en plein essor et deviennent faciles à trouver. Les cosmétiques maison présentent de nombreux avantages par rapport aux compositions déjà préparées. 

 

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

Sources : 

 

26 février 2023

La cosmétique BIO

Aujourd'hui, près des trois-quarts des françaises ont déjà utilisé des cosmétiques bio au cours de leur vie. Les tendances de consommation sont tournées vers des produits plus naturels et d'origine biologique. Nous sommes, en effet, soucieux de savoir ce que nous appliquons sur notre peau, au même titre que ce que nous mettons dans nos assiettes, mais il n’est pas toujours facile de faire la différence entre cosmétique bio et naturel. 

Nous cherchons de plus en plus à utiliser des produits écologiques pour prendre soin de nous ; respecter l'environnement et notre santé ; issus de l'agriculture biologique et exempts de substances nocives. Telle est la promesse de la cosmétique bio.

Un cosmétique bio, c’est quoi ? 

 

(source photo : https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/imgs/fiches_pratiques/2021/ab.jpg)

Un cosmétique BIO est un produit de beauté fabriqué à partir d’ingrédients naturels (extraits de fruits, huiles essentielles, eaux florales, etc.), majoritairement issus de l'agriculture biologique, respectueux de l'environnement (qu’il s’agisse des méthodes de production, des ingrédients utilisés, des emballages... l'objectif est toujours de réduire notre impact sur la planète), respectueux de notre santé, c'est-à-dire sans ingrédients nocifs pour notre corps, sans extraits d'origine animale (sauf les ingrédients naturellement produits par l'animal comme le miel, le lait, etc.) et non testé sur les animaux.

Contrairement à la cosmétique "conventionnelle", la cosmétique BIO proscrit tout composant chimique nocif comme les parabènes et autres perturbateurs endocriniens tels que les silicones, les sulfates, les colorants, les conservateurs de synthèse et parfums de synthèse… Les rares composants de synthèse autorisés sont rigoureusement sélectionnés. Ce qui est une bonne nouvelle, car une grande partie de ce que nous appliquons sur notre peau est absorbée par notre organisme. Les cosmétiques bio vont à l’essentiel en apportant à la peau des ingrédients naturels et des substances dont elle profite et qu’elle sait métaboliser. Ce n’est pas le cas de certaines substances chimiques dont la peau ne sait pas se débarrasser.

 

Les ingrédients omniprésents dans les cosmétiques bio

La cosmétique bio s'appuie sur des ingrédients naturels comme les huiles végétales et les huiles essentielles (dont la plupart bénéficient du label AB, Agriculture Biologique, certifiant qu'elles peuvent être utilisées en cosmétique bio), mais aussi des extraits végétaux comme le gel d’aloe vera, le beurre de karité bio, etc. 

Pour être considéré comme bio, un produit cosmétique doit posséder un label biologique garantissant le respect d'une charte (définissant, entre autres, quels ingrédients sont interdits et lesquels sont autorisés dans la composition). Si l’on se réfère par exemple au label Cosmebio qui est l’un des plus reconnus en France, les cosmétiques bio doivent contenir :

- Au minimum 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle.

- Au minimum 95% des ingrédients végétaux sont issus de l’agriculture biologique.

- Au minimum 10% de l’ensemble des ingrédients sont issus de l'agriculture biologique.

 

Les produits de beauté certifiés biologiques sont généralement autorisés à contenir jusqu'à 5 % d'ingrédients d'origine synthétique, mais ils suivent des règles strictes.

En l'absence de labels, on parlera de cosmétique naturel... et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a beaucoup de confusion en ce moment ! Et de nombreuses marques profitent de ce flou. 

La composition des cosmétiques bio est plus exigeante que celle des cosmétiques naturels. Le label bio est un gage de sécurité et d’authenticité. 

Tous ces labels sont clairement affichés sur les emballages des cosmétiques, pour qu'aucun doute ne soit possible. Il suffit de les rechercher lorsque l'on choisit ses cosmétiques, afin d'être sûre de la provenance des ingrédients. 

Notez que l’eau et les minéraux comme l’argile ne peuvent pas être considérés comme bio dans la mesure où ils sont directement prélevés dans la nature et qu’ils ne sont pas cultivés.

 

 

Étiquetage d’un produit  bio 

(source photo : https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/imgs/fiches_pratiques/2021/Etiquetage-bio.JPG)

 

Le choix des marques de cosmétiques bio est grandissant

Shampooings, crèmes, lotions, masques, huiles, déodorants, gels douches, crèmes solaires, maquillage, dentifrices, la gamme des cosmétiques bio s’est grandement élargie. Les marques de cosmétiques bio se diversifient également pour répondre aux besoins d'hygiène et de beauté des femmes, des hommes et des enfants.

Si l'offre en produits cosmétiques bio touche aujourd'hui de plus en plus de consommateurs, c'est aussi parce qu'elle est plus accessible. Non seulement, les boutiques en ligne spécialisées beauté et bien-être bio se sont multipliées mais les soins bio se trouvent également dans les rayons beauté des moyennes et grandes surfaces.

Adopter au quotidien une routine visage respectueuse de votre bien-être avec des soins, nettoyants, gommages et crèmes bio et beaucoup plus accessibles de nos jours !

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

Sources : 

 

29 janvier 2023

Interview : “Aroma-zone”

Nom de l’organisme : Aroma-zone (Aix-en-Provence)

Nom de la personne interviewé : Claire

Numéro de téléphone (de l’entreprise) : 04.13.35.50.00

 

Présentation de l’entreprise : 

Aroma-zone est née grâce à un projet qui vit le jour en 1999. Il part d’une idée simple : partager la connaissance et la passion des huiles essentielles.

En 2005, naît l'idée de proposer aux clients tout le nécessaire pour fabriquer leurs propres cosmétiques maison, sains, efficaces et bien sûr 100 % naturels ! 

Crèmes, gels douche, soins pour les cheveux, maquillage… Tout devient possible ! 

C’est ainsi que cette entreprise a obtenu beaucoup de notoriété, grâce à ses produits naturels, BIO et aux fabrications maisons.

 

Présentation de la personne interviewée (mission, métier, CV, bibliographie…) :

Claire est une ancienne naturopathe, actuellement vendeuse et conseillère chez Aroma-zone. Elle a pour mission de conseiller au mieux les clients pour leurs achats selon leurs envies, leurs problématiques, leurs types de peau... et ainsi leur fournir les produits qui leur correspondent, qui sont les plus adaptés.

 

Photos du magasin (sources : Cara SUSINI)

 

 

Consommer autrement : Comment la cosmétique est-elle impactée par  la surconsommation ?

L’interview  

de Claire, conseillère chez Aroma-zone

 

C.S : Selon vous, quel rôle jouent les cosmétiques dans notre quotidien ?

 

C : Selon moi, les cosmétiques sont un moyen de participer au bien-être des gens, c’est l’image qu’ils ont d'eux-mêmes et la confiance qu’ils ont en eux qui sont mis en jeu. 

Des cosmétiques bien adaptés permettent d’avoir une jolie peau et donc d’avoir une image de soi-même plus valorisante. Les cosmétiques peuvent aider notamment pour certains problèmes de psoriasis, d’eczéma ou d’acné.

 

C.S : Quel est le profil type des personnes achetant des cosmétiques ?

 

C : Il n’y a pas de profil type, mais il y a beaucoup de jeunes, car les jeunes d’aujourd’hui achètent beaucoup plus qu’avant. Les jeunes filles font énormément attention à leur peau et beaucoup plus tôt qu’avant. De même, elles se maquillent aussi beaucoup plus tôt. Après, il y a également des jeunes hommes qui se sont mis à prendre soin de leur peau, alors que moi quand j’étais jeune ça ne se faisait pas du tout.

Donc, il n’ y a pas vraiment de profil type, même si les clients les plus présents sont les femmes qui vont avoir une peau vieillissante (les femmes à partir de 40 ans qui sentent que les rides apparaissent, qui ont la peau fatiguée) et il y a aussi les jeunes filles. Ces personnes représentent la plus grosse proportion de nos clients.

 

C.S : Quels conseils donneriez-vous aux personnes souhaitant diminuer les cosmétiques ou passer à des produits naturels ? 

 

C : Il ne faut pas perdre de vue, comme on dit, que le moins c’est le mieux, c'est-à-dire moins on met de produits différents dans une crème mieux c’est, parce que la peau s’y retrouve mieux. Il faut donc essayer de mettre le moins possible d’actifs dans une crème. Dans un mélange d'huile par exemple, la peau ne peut pas enregistrer 50 000 informations différentes en même temps et un actif, c’est une forme d'information pour la peau ; il faut donc qu’il y ait peu d’actifs, bien adaptés, mais pas forcément en quantité astronomique. Il faut respecter les besoins de la peau.

 

C.S : Selon vous, peut-on consommer les cosmétiques autrement ? Si oui, comment ?

 

C : On pourrait aller de plus en plus vers une consommation intelligente et informée en ayant plus de connaissance sur les plantes et les besoins de la peau et en apprenant à la respecter. 

Je pense que les cosmétiques devraient être quelque chose qui va toujours de pair avec une hygiène de vie parce que par exemple quelqu'un qui fume, qui ne fait pas de sport, qui mange très mal, va s’étonner d’avoir une peau abîmée, mais c’est normal. Si on se dit “je veux une crème pour aider à avoir meilleure mine ou une crème à la vitamine C” ou autre, il faudrait comprendre que ça ne suffit pas. Il faut si l’on veut vraiment avoir de bons résultats, faire en sorte que la peau se porte bien.

La peau, c’est seulement l’expression à l’extérieur de ce qu’il y a à l’intérieur. 

C’est un petit peu comme une femme qui trouve qu’elle est en surpoids, mais qui va continuer à manger trop et pas sainement et mettre des crèmes amincissantes ; vous voyez ? 

C'est attendre que le produit fasse tout le boulot, mais non ! Il faut aussi se responsabiliser un petit peu. Donc, voilà, je pense qu’une utilisation intelligente des cosmétiques, ce serait ça.

 

C.S : Y a-t-il beaucoup de produits chimiques dans les cosmétiques ?

 

C : En général oui, mais chez Aroma-zone, on en met vraiment le moins possible et très souvent, on n'en met pas du tout. Il y a des produits chimiques naturel aussi, dans les huiles essentielles il y a des molécules chimiques naturelles, mais de manière générale, je pense que oui, dans le domaine des cosmétiques il y a une quantité incroyable de produits qui n'ont rien à faire là, qui fragilisent la peau comme dans l’alimentation d’ailleurs, dans les plats préparés.

 

C.S : En quoi Aroma-zone est une enseigne qui valorise le « consommer autrement » ?

 

C : Parce qu’Aroma-zone essaye de s'approvisionner auprès de fournisseurs et producteurs qui ont des labels de qualité (qualité environnementale) comme le bio. Ensuite, pour l’instant Aroma-zone utilise encore trop de plastiques, mais cette entreprise essaye de réduire son utilisation de plastiques, son empreinte carbone, etc. Elle commence à faire tout ce qui est rechargeable, par exemple ses compléments alimentaires (des gélules végétales). Elle essaye vraiment de faire le maximum pour, petit à petit, se diriger vers quelque chose de moins en moins toxique, qui consomme moins de ressources. 

 

C.S : Quels sont les points positifs à fabriquer ses propres cosmétiques selon-vous ? 

 

C : Le plaisir, l'intérêt financier puisqu’en fait ça vous coûte beaucoup moins cher qu’ailleurs parce que souvent, quand vous achetez un actif, vous pouvez le réutiliser plusieurs fois. Vous ne dépensez pas toute la petite fiole d’actif en 1 fois. 

Il y a aussi un intérêt de responsabilisation, c'est-à-dire qu’on se réapproprie un peu comment prendre soin de sa peau plutôt que d’acheter un pot qui coûte une fortune et on a l’impression que c’est presque de la magie si ça marche. 

On a l’impression qu'on ne sait pas ce qu’il y a dans les produits qu’on achète. A force de les faire soi-même, on finit par apprendre les bases en cosmétologie. Et les cosmétiques maisons sont plus adaptés aux demandes, à la problématique de la peau.

 

C.S : Pour vous que signifie « cosmétique »?

 

C : Selon moi, la cosmétique devrait être un outil au service de la santé de la peau. Sachant que pour une naturopathe comme moi, la santé ça induit forcément la beauté. Une peau qui est en bonne santé est belle, tout comme un organisme qui est en bonne santé est beau.

Donc, pour moi, la cosmétique devrait être un produit qui est pensé pour apporter à la peau ce dont elle a besoin en fonction de la problématique qu’elle a. Si elle n’en a pas d’ailleurs, on lui apporte quand même l’hydratation, etc. C’est à la base quelque chose qui participe à l’état de santé de la peau ou des cheveux. Il y a d’autres personnes qui vous diront que c’est un moyen d'être maquillée, d'être jolie, même si on a une problématique. 

 

C.S : Pour vous, pourquoi le BIO est-il intéressant pour les cosmétiques ?

 

C : Parce que le bio est intéressant, pour l’état de la planète avant tout. Il est aussi bon pour les cosmétiques, parce qu’il va agir beaucoup plus intelligemment sur le corps qu’une molécule de synthèse impropre.

Le bio, c’est quelque chose qui est quand même plus sain même s'il tolère des choses qu’il ne devrait pas tolérer, notamment dans les chartes bio. Le bio est aussi beaucoup plus respectueux du vivant donc il est beaucoup plus respectueux de la peau. C’est comme manger bio et ne pas manger bio : si on peut manger certains aliments bio, c’est quand même mieux parce que notre tube digestif s’en porte mieux, il y a moins de pesticides, de produits chimiques, etc.

Le bio est indispensable pour avoir un produit plus sain. D’une manière générale, on va dire que quand c’est bio, il y a moins de pesticides sur les plantes.

 

C.S : Est-il important de choisir le circuit court ?

 

C : Pour l’environnement oui. 

Oui, car le circuit long est l’un des facteurs qui blesse l’environnement, qui cause une empreinte carbone énorme donc, oui, c’est important à mon sens. C’est pour cela qu’il serait mieux d’éviter d’importer des cosmétiques d'autres pays, car en les faisant venir, on pollue. Ce serait mieux de garder les produits d’ici, les produits européens. Notre peau d’ailleurs, y est génétiquement habituée alors qu'elle ne l'est pas pour les produits qui viennent de l’autre bout du monde et au moins, on polluerait moins.

 

C.S : Les colorants présents dans les cosmétiques sont-ils mauvais pour la peau ?

 

C : Je pense qu’il doit y en avoir qui ne sont pas bons, mais il y en a aussi qui sont naturels. Nous en avons des naturel comme la chlorophylle, donc j’imagine qu’il y en a qui sont “bon”, bien tolérés et d’autres chimiques qui ne le sont pas.

 

C.S : Comment réduire le gaspillage des cosmétiques ?

 

C : Déjà en commençant par utiliser son produit jusqu’à la fin. Ca veut dire réfléchir à ce qu’on achète et ne pas acheter des produits au hasard sans s’être renseigné sur ce ce que l’on souhaite. Ce n’est pas acheter plein de produits puis après se rendre compte que ce n’est pas adapté à notre peau et on laisse le flacon et le pot dans un coin. Il faut donc demander des conseils, tester, etc. 

 

C.S : Que pensez-vous des cosmétiques testés sur les animaux ?

 

C : Heureusement chez nous on ne le fait pas, c’est inacceptable !


Par Cara Susini,

Rédactrice en chef

 

6 janvier 2023

Editorial : Dans le secteur de la cosmétique, c’est le moment d’agir !

Editorial

 

De nos jours, les cosmétiques sont de plus en plus utilisés pour atteindre les critères de beauté de la société. En effet, les réseaux sociaux, la télé-réalité… mettent en valeur des personnes aux peaux parfaites, des mannequins, sans imperfections grâce aux maquillages ; ce qui incite, notamment les jeunes, à acheter des produits de beauté pour essayer d’égaler leurs idoles. A partir de cette fièvre consumériste, comment la cosmétique est-elle impactée par la surconsommation ?

 

 

 

(source photo : http://misspoudrette.com/wp-content/uploads/2020/08/IMG_5710-585x390.jpg)

 

La cosmétique représente toute préparation non-médicamenteuse destinée aux soins du corps, à la toilette, à la beauté. Celle-ci est présente depuis l’Antiquité, mais elle a cependant beaucoup évolué. Auparavant destinée seulement aux personnes fortunées, elle est maintenant utile au commun des mortels. Notre société a normalisé les cosmétiques et permet à toute personne de tout âge de s’en procurer.

 

Commençons peut-être avec un petit rappel. La peau est une partie essentielle de notre corps. Il est donc indispensable de faire attention à ce qui entre en contact avec celle-ci. Changer d’alimentation pourrait permettre, à certains, d’avoir une peau en meilleure santé. Mais il y a un autre levier sur lequel les consommateurs peuvent agir facilement : les cosmétiques qu’ils utilisent. Bien sûr, cela n’a rien d’un scoop. Cela fait des années que l’on sait que changer de cosmétiques permet souvent d’avoir un meilleur teint. Oui, mais ce qui est nouveau, c’est la guerre un brin surréaliste que se livrent aujourd’hui les différentes enseignes avec la Slow Cosmétique qui pourrait être l’avenir de la cosmétique.

L'émergence de la Slow Cosmétique

Sans vouloir louer avec béatitude la Slow cosmétique, elle est bénéfique en tout point. Oui, il est possible grâce à elle de limiter les déchets en utilisant des produits réutilisables et en privilégiant les circuits courts. Avec la mondialisation, les sols sont surexploités alors que la Slow cosmétique prône le BIO, plus naturel. 

Observez vos produits actuels : il y a fort à parier que vous y trouverez plein de produits toxiques. En effet, pour qu’ils soient plus durables, ils sont remplis de conservateurs. Ils contiennent aussi des solvants, des microplastiques, des colorants et d’autres produits nocifs pour la planète.

 

La surconsommation à l’état pur

Mais alors que la Slow Cosmétique promeut un grand avenir, il est aussi important d’avoir une vision plus large de notre consommation des cosmétiques. Prenez vos produits de beauté préférés et demandez-vous s’ils vous sont vraiment utiles et si ça n'est pas seulement un effet caméléon qui vous pousse à les acheter et à les consommer.

 

 

Par Cara Susini

Rédactrice en chef

 

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